Parce qu'il y a un debut a tout, voila mon premier article ecrit en francais.
On change de pays, on change de formation, on change d'amis, on se redecouvre soi-meme a travers quelques mois passes dans le pays de Voltaire et Rimbaud, alors ca veut dire qu'on change de langue et de culture. Le processus est lourd, ca prend du temps, mais il me reste toute une vie pour le finir. Je m'assume le risque de faire tout un tas d'erreurs d'ortographe, mais j'essaye quand meme de ne pas jeter de la boue sur la langue francaise. J'espere que le resultat sera assez satifaisant.
Alors, revenons a nos moutons.
Je l'avoue, j'ai eu du mal a trouver un bon sujet a traiter la...j'ai du choisir entre Napoleon III, l'un des genies fous et excentriques de la France dont j'avais suivi les traces, il y a quelques jours, dans ses appartements du Louvre et le stress des partiels qui harcelle en ce moment mon moral. Mais bon, parler "histoire" sur un blog perso, c'est pas trop cool et c'est moins avalable que les autres delires psycho-sociologiques qui brisent les murs de mes pensees.
Parlons "stress".
Un mot qui trouve des contours sous les levres de tous. Une molecule microscopique qui "embaume" l'air de Paris comme un parfum Dior embaume le cou d'une demoiselle: on peut pas s'abstenir a le respirer, car la tentation est bien trop forte.
Ca fait plus de deux semaines depuis que mes narines se regalent du stress, histoire d'avoir des insomnies et voire meme de se reveiller au milieu de la nuit juste pour reflechir a mes actions professionnelles. Plus le stress coule dans mes veines, plus j'eprouve l'envie de l'abimer par la fummee de Marlboro Lights. Quoi que je fasse, mon stress refuse de capituler, il garde sa vigueur pour le futur proche et continue de m'embeter. A l'instar d'un petit animal de compagnie, il se nourrit de mon assiette de bonheur, il est avide de mes forces, il ronge avec une passion folle mes nerfs et il gratte sans cesse aux portes de mon equilibre spirituel.
Aujourd'hui, je lui ai propose une sortie au cine, mais il a refuse. Il n'aime plus les films. Il prefere le cocooning, alors je suis obligee de lui tenir compagnie. Et me voila, in the cocooning mood, moi aussi, a mon bureau, egaree dans les tonnes de paperasse fournies par l'IST, mon stress a mes cotes, une tasse de caffee a la main, lunettes mauves sur le nez, mes ecouteurs debordant du rock et de quelques morceaux de Michael Jackson (l'addiction vient en ecoutant)...je continue a croquer a pleines dents les revisions pour les partiels meme si j'ai la flemme. De temps en temps, je jette un coup d'oeil sur mon profil de facebook, histoire de respirer un bol d'air frais, dont la concentration en stress est moyenne, de remonter mon moral avec quelques conversations sur n'importe quel sujet avec des gens qui partagent mes soucis "etudiantes".
Conclusion: weekend de merde a deux(moi et le stress)
Remede: soit faire les soldes demain aux Quatre Temps, soit renoncer a l'etat de celibataire en vue de changer le type de stress (s'il y a un stress que je prefere, ce serait celui de couple). Pour le deuxieme remede, je suis pas sure, car le Prince Charmant du XXIeme siecle est bien loin, dans une autre galaxie.
A la fin de ma plaidoirie contre le stress, je vous propose quelques accords musicaux porteurs de bon humeur.
A la prochaine!
Un comentariu:
Le stress: " Ok ma puce, je m`en vais, je t`assure. Mais, j`ai une derniere demande: je te prie de ne fumer trop. Sinon, je reviendrai. "
You really did a good job with the french writing. Me likey, sweetie! :*
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