miercuri, 31 octombrie 2012

Oh, well

Je ne sais plus quoi dire... Disons que le silence peut faire du bien parfois. Je ne sais plus quoi dire, du coup je préfère de ne rien dire. Je vous dis quand même "à bientôt!" mes chers bloggers... P.S. Dooda, November's approaching so, would you be my sweet November? I'll wait for you here, getting all fusy inside thinking 'bout our endless girly friendship.

miercuri, 17 octombrie 2012

Métro boulot dodo...

Le réveil sonne à 6h45 . Elle lui obéit paisiblement, sans rancune et sans remords et bouge son corps lourd de sommeil vers la salle de bains. Le reflet de son visage dans le miroir a l’air pensif et on voit des taches de tristesse sur le bleu de ses yeux. Puis elle s’abandonne sous la pluie chaude et apaisante de sa douche. Son corps reprend de la force sous les caresses de l’eau presque bouillante. En sortant de la douche elle enfile des habits toujours assortis et se met des chaussures qui vont avec afin de s’installer sur une chaise à côté de la fenêtre pour savourer le rituel café clope matinal. A sa droite, un « je t’aime » collé sur son placard de cuisine veille sur elle et lui rappelle qu’à l’autre bout du monde, il y a un « homme » qui remplit le même rituel matinal en pensant à elle. Un petit sourire s’échappe du coin de sa bouche pas encore vêtue du rouge à lèvres. Quelques minutes plus tard, elle quitte son petit appart et l’aventure commence. Le vent et la pluie, les feuilles mortes qu’elle écrase dans la rue, les regards vides des inconnus qu’elle croise sur le chemin, tout ça éveille complétement ses sens. Ses pas se suivent un par un, talon par talon, jusqu’à ce qu’ils se perdent entre les ruelles automnales. Une fois arrivée à l’entrée du métro, elle cherche son journal habituel afin d’y trouver l’horoscope. Son regard se penche vite sur la colonne des « poissons », deuxième alinéat « amour » …rien de neuf. Que des bonnes nouvelles. Et si c’est des mauvaises, elle se dit « Bah, faut jamais faire confiance à ce genre de truc, c’est que du n’importe quoi ce que les astrologues marquent là dedans » Le métro arrive, la foule d’inconnus fonce dedans avec un seul bout : aller d’un point A à un point B qui, d’habitude s’avère à être un bureau, une chaise, un ordi, un PDG / responsable aussi morose que le temps sur Paris. Elle a le même but. Il n’y a pas grande chose qui la différencie des autres mise à part sa vie intérieure qui tourne autour du même « homme » qui avait monopolisé ses pensées , ses soupirs et les tréfonds de son cœur. Elle l’aime…même dans le métro, elle l’aime. Et ce qui fait que son amour s’allume comme une flamme même sur la ligne M 1 , c’est que parfois , elle croise des petits vieux se tenant par la main, des jeunes femmes en train de textoter « Mon Mari » de leur liste de contacts, des couples d’amoureux dont les regards s’entremêlent avec soif et passion et, de plus en plus souvent, des hommes ayant les mêmes fossettes que le sien, le même nez que le sien, les mêmes yeux que le sien, les mêmes mains que le sien… Illusions d’optique. Elle l’aime encore…même dans le métro.

luni, 15 octombrie 2012

...presque une semaine

Bon…je me retrouve encore une fois toute seule dans mes 24 mètres carrés lorsque la nuit tombe et les gouttes d’une pluie parisienne harcèlent mon ouïe. Il y a rien d’autre à faire que de me préparer un thé à la menthe, démarrer mon ordi pour écouter en boucle Lana del Rey, serrer Tit Mouton dans mes bras et penser à mon Alexandre. Qu’est ce qu’il est en train de faire en ce moment ? Je sais jamais répondre à cette question surtout à cause du décalage horaire que j’avais jamais compris, même pendant nos cours de prod à l’IST …bref… Finis les questions rhétoriques qui ne servent à rien, je prends un bouquin et je me mets à feuilleter les pages avec frénésie. Je ne m’arrêterai jusqu’à ce que mes pensées se calment et reviennent de l’Australie sur terre française, jusqu’à ce que mes paupières deviennent lourdes et mes yeux se ferment , jusqu’à ce que le sommeil me rattrape et me porte loin de cette solitude, de ce vide, de ce désespoir et de ma tristesse. Ca fait plusieurs nuits dèjà depuis que je me force de te retrouver dans mes rêves ou plutôt de retrouver d’abord mes rêves et ensuite de t’amener dedans. J’arrive toujours pas faire des rêves. Tu me manques et j’essaye de me rapprocher de toi même si l’on est à 14h d’avion distance. Heureusement qu’on se retrouve assez souvent dans le monde virtuel des réseaux sociaux… Mais la réalité s’est vidée de ton image, il n’y a plus la forme de tes fossettes sur mes oreillers, tu n’es plus là pour qu’on se mette à bouquiner ensemble, cote à cote , moi en bouquinant pour de vrai et toi en me regardant. Il n’y a plus personne dans la maison pour me faire chier et peter des câbles pour rien. Il n’y a plus personne à la maison pour m’expliquer le vocabulaire de Colette, la seule femme auteur à utiliser le mot « kalmoucke » qui nous a suscite des fous rires hors du commun pendant toute une matinée. J’entends plus ta voix me répéter « Je t’aime, ma Cintia » Ca me manque tellement…et ta façon de raconter tout et n’importe quoi sur tes amis, sur ta famille, sur les places de parking, sur nous, sur les steaks et les haricots verts, sur les repas de famille etc etc . Les journées sont vraiment kalmouckes sans toi… Je t’aime encore.

vineri, 12 octombrie 2012

Pensées de weekend...

Comme tous les matins depuis qu’on a adopté notre mouton, mon nez se réveille en reniflant la petite boule de peluche que les Français appelleraient « mon doudou » . Mais, même si le réveil de mon nez reste doux et agréable le mien ne l’est pas…on est déjà samedi et… Il parait que c’est le weekend pour ceux qui ne travaillent pas dans le tourisme. Comme ce n’est pas mon cas, j’ai le droit de me plaindre. Mon weekend c’est le mercredi ,le jeudi et TOI . Je sais très bien que j’aurai plus de weekend pour au moins 6 mois…Ce n’est pas grave, j’ai des petits cœurs sur mon placard et ça me suffit. J’ai ton petit cœur virtuel à quelques clicks de souris. J’ai des bleus tatoués sur mon cou, l’empreinte de tes caresses sur la peau, la saveur de tes baisers imprégnée dans mes papilles gustatives et un Tit Mouton. Tout ça et ton amour me suffissent. Mais ça n’empêche que mes lèvres soient assoiffées de les tiennes, que ma vue cherche tes faussettes et ton sourire, que mes mains cherchent tes mains , que mon corps cherche tes bras sous les draps et mon iPhone soit désertique sans tes textos . Je t’aime encore.

joi, 4 octombrie 2012

Our summertime sadness 1

Pour une dernière fois, l'amour leur a coupé le souffle. On sentait dans l'air un voile de tristesse que ni elle ni lui, ne voulaient point reconnaître. Mais tout était déjà écrit sur leurs visages, dans leurs caresses et même leurs mouvements étaient devenus tristes. Un silence de marbre pétrifiait leurs oreilles et leurs baisers soupiraient ici et là des "je t'aime" fondus néanmoins dans leur propre abîme d'amertume. Elle l'aimait. Il l'aimait. Ils s'aimaient.Elle restait. Il partait. Ils s'aimaient. Une histoire sans fin qui peut être la tienne, la mienne ou bien la leur. Et l'histoire continue. Elle va continuer à l'aimer. Il va continuer à l'aimer. Ils vont continuer à s'aimer. Et elle va revenir gratter ses peurs, ses angoisses, sa solitude et ses moments de tristesse tous les jours,avec la même passion, avec les mêmes mots parfois maladroits en lui rappelant qu'elle va continuer à l'aimer...