luni, 15 octombrie 2012

...presque une semaine

Bon…je me retrouve encore une fois toute seule dans mes 24 mètres carrés lorsque la nuit tombe et les gouttes d’une pluie parisienne harcèlent mon ouïe. Il y a rien d’autre à faire que de me préparer un thé à la menthe, démarrer mon ordi pour écouter en boucle Lana del Rey, serrer Tit Mouton dans mes bras et penser à mon Alexandre. Qu’est ce qu’il est en train de faire en ce moment ? Je sais jamais répondre à cette question surtout à cause du décalage horaire que j’avais jamais compris, même pendant nos cours de prod à l’IST …bref… Finis les questions rhétoriques qui ne servent à rien, je prends un bouquin et je me mets à feuilleter les pages avec frénésie. Je ne m’arrêterai jusqu’à ce que mes pensées se calment et reviennent de l’Australie sur terre française, jusqu’à ce que mes paupières deviennent lourdes et mes yeux se ferment , jusqu’à ce que le sommeil me rattrape et me porte loin de cette solitude, de ce vide, de ce désespoir et de ma tristesse. Ca fait plusieurs nuits dèjà depuis que je me force de te retrouver dans mes rêves ou plutôt de retrouver d’abord mes rêves et ensuite de t’amener dedans. J’arrive toujours pas faire des rêves. Tu me manques et j’essaye de me rapprocher de toi même si l’on est à 14h d’avion distance. Heureusement qu’on se retrouve assez souvent dans le monde virtuel des réseaux sociaux… Mais la réalité s’est vidée de ton image, il n’y a plus la forme de tes fossettes sur mes oreillers, tu n’es plus là pour qu’on se mette à bouquiner ensemble, cote à cote , moi en bouquinant pour de vrai et toi en me regardant. Il n’y a plus personne dans la maison pour me faire chier et peter des câbles pour rien. Il n’y a plus personne à la maison pour m’expliquer le vocabulaire de Colette, la seule femme auteur à utiliser le mot « kalmoucke » qui nous a suscite des fous rires hors du commun pendant toute une matinée. J’entends plus ta voix me répéter « Je t’aime, ma Cintia » Ca me manque tellement…et ta façon de raconter tout et n’importe quoi sur tes amis, sur ta famille, sur les places de parking, sur nous, sur les steaks et les haricots verts, sur les repas de famille etc etc . Les journées sont vraiment kalmouckes sans toi… Je t’aime encore.

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